- L’Olympique de Marseille reste sur une défaite face à l’OGC Nice (2-0)
- Les Phocéens restent deuxièmes de Ligue 1
- Un champion du monde 1998 a critiqué l’OM
L’OM a beau être deuxième de Ligue 1, il n’est pas au goût de tout le monde ! Christophe Dugarry a critiqué la saison des Marseillais au micro de RMC lundi soir.
La défaite de l’Olympique de Marseille à Nice dimanche (2-0) a provoqué une montée de la tension de Christophe Dugarry. L’ancien champion du monde français s’en est pris à la saison des Phocéens sur RMC lundi soir. Pour le désormais consultant, les Marseillais ne réalisent pas la belle saison qu’on peut entendre un peu partout ces derniers mois. Dugarry a une autre explication qui explique la deuxième place de l’OM au classement.
“C’est une moitié de saison bizarre. Irrégulière, très irrégulière. Je pense qu’on l’a dit et redit, Marseille bénéficie d’un championnat où les équipes de qualité ne le montrent pas pour diverses raisons (…) Je pense que si la réaction des dirigeants aujourd’hui est de remettre en question autant de joueurs qui ont été recrutés au mercato (d’été, ndlr), c’est que la saison n’est pas satisfaisante” déclare l’ancien attaquant tricolore, avant de poursuivre “Il y a trop de mi-temps où l’OM est transparent, est inefficace, a la possession du ballon, mais ne fait rien, ne propose pas assez et n’est pas assez dangereux. Il y a trop de choses qui ne vont pas.”
Chaque chose en son temps
Dugarry enchaine en laissant tout de même une chance au nouveau projet olympien. “Après, chaque chose en son temps aussi. L’OM part de très loin. Souvenons-nous que l’année dernière, l’OM était en piteux état. Aujourd’hui, c’est un OM de transition. C’est une équipe qui doit accrocher la Ligue des champions, c’est l’objectif. Les dirigeants sont inquiets parce qu’ils vont essayer de recruter quelques joueurs. Donc ils ne sont pas rassurés, bien qu’ils soient seconds avec 3 points d’avance. Je pense que le gros palier à franchir sera l’année prochaine si l’OM joue la Ligue des champions. Chaque chose en son temps mais aujourd’hui, tu n’imagines pas le quart des joueurs jouer la Ligue des champions.”